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mardi 5 avril 2011

J'aime les jupes

Oui, depuis toute petite, j'aime les jupes. Bon, je mets aussi des pantalons. Les shorts, plus beaucoup. Les robes, rarement, et c'est parce que je suis très difficile. Mais ma préférence est aux jupes.

Une jupe, c'est un vêtement, par tradition, féminin. Je dis par tradition puisque maintenant, les hommes s'y mettent. Attention, je fais aussi la différence avec les kilts et autres "jupes pour homme", portant souvent un nom différent.
Donc, souvent, on associe la jupe à la féminité. Souvent, mais moins qu'avant. Ceci dit, mon amour de la jupe ne dépend pas du sexe de qui la porte.

La jupe, c'est avant tout un choix. Elle peut cacher et/ou découvrir les jambes. Elle peut mouler ou bien s'élargir. On la choisit par pudeur, ou par provocation. Elle peut être aussi légère que réchauffante, capable de passer l'été et l'hiver à prendre soin de nos gambettes, pour le plaisir de tous.

Bien sûr, la jupe peut être traitresse. On se rappelle tous Marilyn au dessus de cette bouche de métro avec le tissu qui se soulève, et les mains qui tentent de l'empêcher de s'envoler. Difficile d'assumer lorsque l'on ne sait pas ce que les autres vont y voir.

Une fois que l'on accepte son corps, on oublie la peur que la jupe se soulève. Au contraire, on en joue. Le tissu qui vole, dirigé par les jambes et le rythme de la marche. On sait que si on va suffisamment vite, ce qui se passe en dessous devient un mystère d'autant plus frustrant qu'il n'est révélé qu'au compte-goutte. La jupe, c'est la baguette magique de la demoiselle. Un écrin pour la fleur secrète qui se pare de tissu et de dentelles. Sous une jupe, on peut se permettre de mettre la peau à nu. On la sent douce et exquise, prête à être caressée par la main qui osera la remonter, retroussant la prison de couleur qui l'enfermait.

La jupe finalement devient un moyen aisé de révéler sans montrer, de sous-entendre sans parler. Et de sentir sans toucher. Autant pour la porteuse que ceux qui la regardent. Entre une jupe longue et droite et un maintien rectiligne, et une jupe presque trop courte et des jambes croisées de façon à la faire remonter, on sait tout de suite dans laquelle on a envie de plonger la main.

La prochaine fois, je vous dirai peut-être pourquoi j'aime les bas...